Codes couleur
#2e0b02
#682d1a
#a36539
#9a775b
#b8a58e
#8d1d0f
Résumé : « Il empoigna le corps qui gisait au pied de l’escalier.
Et après l’avoir hissé sur son épaule, puis avoir traversé la cour intérieure de l’édifice en prenant garde de ne pas glisser sur le sol verglacé qui continuait à se couvrir d’eau au fil de l’averse incessante, il le déposa prestement dans le vaste coffre de sa voiture.
Il scruta ensuite brièvement les fenêtres des bâtiments environnants à la recherche d’une lueur émanant d’une bougie ou d’un quelconque éclairage artisanal, mais ne distingua rien d’alarmant.
Il ne vit que les habituels commerces surmontés de maisons de chambres, pour la majorité laissés à l’abandon depuis plusieurs jours en raison de la panne électrique.
Alors, il se mit au volant de sa voiture et démarra afin de s’éloigner.
À l’intersection, il vira à l’est sur la rue Sainte-Catherine, désertée, puis roula brièvement jusqu’à la rue Peel.
Il s’y engagea à toute vitesse malgré la mince couche de glace qui faisait patiner ses roues et déporter constamment, par à-coups, sa voiture vers la droite, et gagna le boulevard René-Lévesque. »
Dans ce premier roman de la « Chronique noire de Maisonneuve », les décès se succèdent en marge d’une enquête pour fraude financière, alors que toute la région de la Vallée du Saint-Laurent est paralysée par une persistante pluie verglaçante et que la sécurité civile a déclenché son plan des mesures d’urgence.